Le jeudi 18 septembre 2025 restera une date importante. À l’appel de la CGT ASPS-PM, de nombreux collègues se sont rassemblés pour défendre leurs droits, leurs conditions de travail et leur dignité professionnelle.
Jeudi 18 septembre 2025 : pourquoi nous étions dans la rue
La journée du 18 septembre 2025 a marqué un temps fort de la rentrée sociale. À l’appel de nombreuses organisations syndicales, les travailleuses et travailleurs de différents secteurs se sont mobilisés dans tout le pays.
Ce mouvement faisait suite aux annonces budgétaires du gouvernement, perçues comme une nouvelle étape dans une politique d’austérité qui pèse directement sur les salarié·es, les retraité·es et les services publics. Derrière les chiffres, ce sont des réalités concrètes : gel des pensions, économies imposées aux collectivités, pressions accrues dans les services, baisse des effectifs et manque de moyens.
Les manifestants ont rappelé des revendications claires et partagées :
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une justice sociale et fiscale réelle, où l’effort n’est pas toujours demandé aux mêmes,
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le pouvoir d’achat comme priorité, dans un contexte d’inflation persistante,
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la défense des services publics, essentiels à l’égalité et à la cohésion sociale,
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le respect des agents et de leurs métiers, face à la dégradation des conditions de travail.
Cette mobilisation interprofessionnelle a montré que le malaise est profond et largement partagé. Loin d’être isolée, la journée du 18 septembre s’inscrit dans une continuité de luttes et de résistances.
La CGT ASPS-PM s’y est pleinement associée, car les problématiques que nous vivons au sein de la Ville de Paris ne sont qu’un reflet de ce que connaissent des milliers de salarié·es ailleurs : surcharge de missions, manque de reconnaissance, pressions accrues et absence de perspectives claires.
La CGT ASPS-PM remercie chaleureusement l’ensemble des collègues mobilisés et réaffirme sa détermination : rien ne se fera sans la voix des agents, rien ne se fera sans le syndicat.