La CGT signale depuis des mois, l’importance de revoir en urgence le plan de continuité d’activité … Les enjeux politiques semblent plus fort ?
La Mairie de Paris, suivant l’article L 4121-1 du code du travail doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs, car en qualité d’employeur, il ne doit pas seulement diminuer le risque mais l’empêcher !
Le 25 mars 2021, notre organisation syndicale a été reçu par la sous-direction d’appui afin d’alerter l’administration sur les risques sanitaires au Covid-19 que rencontrent les agents de la Bip travaillant en soirée, et de mettre en place le PCA en urgence, aux vus du nombre d’agents présents en service, dépassant le cadre réglementaire, mais aussi en raison de plusieurs recommandations de la médecine préventive qui ne sont pas respectées.
Le 30 mars 2021, malgré l’interdiction de réunion, 13 personnes (3 TTPS et 10 chefs de brigades appartenant aux secteurs de travail Golf, Écho, Foxtrot et Hôtel) assistent à une réunion, dans la salle de repos Lafontaine, située au 3 ème étage de la caserne Napoléon.
Le 01 avril 2021, à la suite de cette réunion, un TTPS est déclaré positif au Covid-19 … Les 2 autres TTPS sont placés en isolement car déclarés cas contact … Mais pas les 10 chefs de brigades … Pourquoi ?
Traitement de faveur envers les 2 TTPS ? Immunité collective des 10 chefs de brigades ?
Troublant … Le service coute que coute, au péril de la santé des personnels ?
Du 30 mars au 06 avril 2021, l’ensemble des chefs de brigades qui sont potentiellement des cas contacts, continus de travailler avec les agents d’appartenance de chaque brigade, et ce durant 07 jours.
Il ne faut pas être devin pour connaitre la suite logique … Dès le 06 avril 2021, les premiers signes du Covid apparaissent … Et ce n’est pas moins de 08 chefs de brigades qui sont déclarés positifs au Covid-19.
Le 07 avril 2021, la CGT signale un Cluster à l’UAS et demande un isolement immédiat des brigades ayant été en contact avec les 08 encadrants et ce afin d’endiguer au plus vite l’épidémie.
Et vous savez quoi ? Aucune décision collective n’a été prise !
La faute à qui ? Une médecine préventive débordée par le nombre de cas contact ? Des encadrants sans doute en état de choc ayant omis de déclarer les cas contacts ?
Des agents et leurs familles en danger ?
Une cheffe de Cal qui porte à bout de bras l’unité d’appui afin de palier au défaut d’encadrement.
On aura tout vu … Le service avant la vie !
Monsieur NICOLAS NORDMAN
La CGT demande une enquête sur cette situation inadmissible !