ACTE 2 LA DIRECTION DPSP ADMET UNE FAUTE !

La Circonscription 16/17 place en isolement COVID tous les AAS de la Brigade 16 Nord ?

 

Comme un mauvais polar, digne d’un roman policier, le destin d’une petite brigade sans problème, bascule. Une erreur manifeste, somme toute regrettable (annonce timidement la direction), sera à l’origine d’un isolement forcé de l’ensemble des AAS qui composent la B16 Nord … A l’exception de son chef de brigade !

Le lundi 15 novembre 2020, vers 16h00, la cheffe de la Circonscription 16/17, par l’intermédiaire du service de médecine préventive, décide de placer en isolement 5 agents (2 qui travaillent sur place, 3 de repos) et qui seront contactés dans la soirée, par le TTPS de permanence ainsi que le SMP, afin d’être placé en ASA … Ils devront effectuer un test PCR le jeudi 19 Novembre 2020 (7 jours après avoir été en contact avec leur collègue déclaré COVID-19).

Cette brigade, composée de 08 agents et de 02 encadrants, se voit privée de 7 agents en isolement (2 cas COVID le 06/11/2020 et 13/11/2020 et 5 agents contacts identifiés), 1 agent en ASA et 1 agent en absence injustifiée depuis des mois … Soit 09 agents !

La division 16 (DEVE) sera contacté le même jour, car l’agent déclaré positif, le vendredi 13 novembre 2020, a été en contact avec le personnel horticole pour relever les incivilités lors de leurs prises de service (2 ouvriers et un chef de travaux) … La DEVE a remercié les TTPS de la Circonscription 16/17 d’avoir effectué ce signalement (qui leur a été initialement déclaré par le chef de brigade) … Cette précieuse information aura permis d’isoler dès le lendemain, les personnels identifiés comme cas contact … La DEVE s’est montrée très réactive pour identifier son personnel !

Le jeudi 19 Novembre 2020, la brigade se retrouve sans aucun agent … Le chef de brigade ayant fait un test sanguin (révélé positif) le matin, se retrouve à son tour suspecté COVID-19 (ayant multipliés les contacts avec d’autres agents probablement infectés et travaillant dans un local non décontaminé), et sera placé en isolement, le temps d’effectuer un test PCR dans les meilleurs délais.

Il aura fallu 14 jours pour décimer toute une brigade … 2 semaines pendant lesquelles les contacts se sont multipliés malgré le respect des gestes barrières et le port du masque … Le COVID s’est propagé, la faute de l’administration reposant sur le premier cas avéré recensé, n’ayant pas fait l’objet d’une attention suffisamment sérieuse de la part de la DPSP, afin d’effectuer le recensement des cas contact identifiés, le vendredi 06 Novembre 2020.

Les contaminations se sont accrues, avec des collègues se croyant protégés alors qu’ils travaillaient dans des locaux, dont la désinfection fut effectuée 2 fois tardivement par le Batil (72 heures) le lundi 09 Novembre 2020 et le lundi 16 Novembre 2020, au local social du Square Parodi.

Curieusement, aucune décontamination n’a été effectué dans la guérite situé à Ranelagh, malgré la demande du Chef de Brigade auprès de l’ensemble de sa hiérarchie … Il sera contacté par le Batil … Il transmettra cette information à ce service également.

Dès le lundi 16 Novembre 2020, la cheffe de la Circonscription 16/17 adresse par mail, les consignes de signalement et un rappel des procédures par le biais d’un protocole, qui ne semble pas avoir été fourni depuis le début de la crise sanitaire … Signe d’un rattrapage ? … Elle ne manquera pas d’effectuer une mise en garde par écrit ou est stipulé clairement que tout agent surpris sans masque sera sanctionné … Oui vous avez bien lu … Un moyen de reporter la faute sur le pauvre personnel qui n’aurait pas respecté les gestes barrières ? Même le directeur Michel Felkay n’a pas osé proférer une telle menace … C’est insupportable cette manière de faire ! Les agents de la B16 Nord n’ont pas à subir une situation où ils ne sont pas les responsables, mais en sont les victimes … Ils ont respecté les mesures barrières et le port du masque ! Une juste reconnaissance des responsabilités serait digne, il nous semble non ?

Le Samedi 21 Novembre 2020, le verdict tombe, le chef de brigade est positif au COVID-19 … Le test PCR le confirme ! A vrai dire, nous sommes à moitié surpris, sur le fait que cet encadrant ayant côtoyé les 2 cas COVID de la première heure, soit à son tour contaminé … Peut-on parler d’un cluster ? Les agents « cas contact » et qui ont été révélés négatif au test PCR ne pourrons par reprendre le travail, le week-end du 21 et 22 Novembre 2020, faute d’une désinfection des locaux qui devra intervenir le lundi 23 Novembre 2020, pour une reprise théorique le mardi 24 novembre 2020 … Pire encore, 4 agents devront refaire une nouvelle fois le test PCR préconisé par le SMP, le jeudi 19 Novembre 2020, car ils ont été en contact avec le chef de brigade, le dimanche 15 Novembre 2020 et le lundi 16 Novembre 2020 et seront donc vraisemblablement en isolement prolongé ? A l’heure où nous éditons ce tract, nous sommes à 3 cas COVID identifiés et peut être malheureusement d’autres cas à venir ? Nous n’espérons sincèrement pas une telle situation !

Quand sera-t-il de leur santé ou celle de leurs proches étant vulnérables ? Personne ne le sait pour l’instant ! Nous essayons de nous persuader (et ce n’est pas facile avec une telle direction, comme la DPSP) que l’on apprend de ses erreurs et que cette situation ne va jamais se reproduire … Nous en doutons fortement. Surtout quand nous analysons les divers protocoles employés à la Mairie de Paris, suivant la direction ou vous êtes affecté.

Juste à titre d’exemple, à la direction du logement et de l’habitat (DLH), la fiche de procédure précise qu’en cas de contact direct avec une personne testée positive au COVID-19, le test PCR est impératif, l’agent appelle le médecin de prévention au numéro notifié sur la fiche, avise son supérieur hiérarchique et son UGD de son absence, respecte les préconisations du médecin de prévention pendant son isolement et continue d’appliquer les gestes barrières et le port du masque.

A la DPSP (Circonscription 16/17), c’est l’agent qui contact son encadrant, qui à son tour donne à la CAL (copie au chef de circonscription et adjoint) les noms de tous les collègues ayant été en contact de manière prolongée avec l’agent positif … La CAL ou les encadrants contactent les agents afin qu’ils retournent à leur domicile ou y restent s’ils sont de repos … La CAL informe immédiatement la direction DPSP et le service médical … Une fois que le service médical à l’information, il délivre des ordonnances sur les boites mails des agents pour faire le test et les placent en ASA pendant 7 jours.

 

Quel « micmac » non ? La DPSP avec une telle procédure alambique respecte vraiment le secret médical ?

 

Nous pensons à notre collègue décédé pendant la première vague, un syndicaliste sérieux, mort du Covid. La direction DPSP nous empêche d’ouvrir une enquête en CHSCT, sur les circonstances de son décès, ce basant sur des prétextes plus que contestables. Le PCA DPSP (Plan de continuité d’activité) ne sera en place que début décembre 2020 (soit à la fin du confinement programmé par Emmanuel Macron) avec 4 niveaux d’alertes allant de zéro à trois … Pour la DPSP, nous sommes toujours au niveau le plus bas, alors même que d’autres directions de la Mairie de Paris ont déjà déclenchés leur PCA, avec un niveau d’alerte supérieure, et une diminution de leurs personnels. La DPSP fait le choix de garder 100 % de son personnel actif sur le terrain, ne laissant que peu de doute sur un choix politique, de Madame La Maire de Paris, qui « vaille qui vaille » souhaite ardemment voire les jardins ouverts, ou les « placebos sécuritaires » arborer l’espace public vêtus de leur uniforme PM.

 

La CGT sera vigilante sur cette situation !

Les agents auront tout notre soutien pour les aider et les accompagner dans cette épreuve.

J’adhère à la CGT