C’est à croire qu’on n’aurait plus besoin de législateur, de loi ni de droit. La DPMP, elle, peut déjà s’en passer. Qu’on en juge :
Un rond-de-cuir bien installé. Il rédige sur un coin de table une note, la fait signer par le directeur, et voilà le droit est dit.
Ainsi en a-t-on récemment procédé en vue de la création d’un « comité d’éthique ». La note est rédigée, signée … Une adresse email est éditée et puis tout le monde, et surtout n’importe qui, dans l’anonymat garanti, peut dénoncer, balancer, n’importe qui d’entre nous, malheureux agents travaillant à la DPMP … Délation comme en 40.
Le comble, quand l’éthique justifie appel et incitation à délation des agents de la DPMP.
Les CT, le Conseil de Paris, sa Maire, etc., tout devient superflu et inutile dans cette manière originale et particulièrement efficace de gérer, d’administrer, voire de gouverner, dans notre Police Municipale Parisienne.
Notre syndicat CGT-ASPS s’insurge tant qu’il peut contre cette pratique de la DPMP. Nous avons saisi à ce sujet le Tribunal administratif contre la note du 17/01/2022, intitulée : « Procédure applicable aux agents de la Direction de la Police Municipale et de la Prévention en matière de respect de leurs obligations déontologiques. »
Nous en appelons maintenant à l’opinion pour obliger la DPMP à cesser ce grand n’importe quoi auquel elle voudrait nous habituer.
Chaque fois que la DPMP – et avant elle la DPSP – se confronte à une difficulté que lui impose la réglementation, elle a recours à la facilité de pondre une note, érase ainsi la réglementation contraignante.