Les agents de la brigade 16 Nord (Circonscription 16/17) nous font griefs d’une colère et d’un désarroi profond envers leur administration, censée assurer leur sécurité pendant la période de crise sanitaire, que chacun d’entre nous subis actuellement. Un certain dégout les envahis d’avoir été abandonnés à leur triste sort … Certains disent même qu’ils se sentent pestiférés et que leur employeur les a mis en danger !
Mais que ce passe-t-il à la Circonscription 16/17 ? Pourquoi le protocole n’a-t-il pas été appliqué convenablement par le SMP ? Quelles dérives peuvent expliquer un dérapage aussi grossier ?
État des lieux de la situation
Le mercredi 04 Novembre 2020, un agent d’accueil et de surveillance prend son service au Square Parodi … Il est en contact pendant le début et fin de service avec 2 agents … Pendant toute la vacation, il sera en contact prolongé avec 2 autres agents.
Le jeudi 05 Novembre 2020, cet agent alors en congés annuels programmés jusqu’au 16 Novembre 2020 constate la perte du gout (étant enrhumé, il pense que cette situation en est la résultante).
Le Vendredi 06 Novembre 2020, ayant toujours le même symptôme, il décide de consulter son médecin qui pense qu’il est positif au COVID-19 et lui prescrit un test antigénique en pharmacie, normalement prescrit lors d’un tel symptôme, comme la perte du gout.
Le test se révèle positif. Il avertit immédiatement son responsable direct AASP (il sera appelé plus tard dans l’après-midi par le SMP et la CAL), qui prévient à son tour la Circonscription 16/17 (TTPS), ainsi que l’ensemble des agents ayant été en contact le mercredi 04 Novembre 2020.
La circonscription 16/17, par le biais du chef de circonscription adjoint, prévient par mail vers 17h00 la cheffe du service des ressources humaines DPSP, la cheffe du bureau des ressources humaines DPSP, la responsable immobilière du Batil (DPSP), ainsi que la cheffe de Circonscription 16/17, en précisant que l’agent est positif au COVID-19, fournissant son numéro de portable, et précisant qu’il est asymptomatique et qu’il a juste la perte du gout (ce qui est faux car la perte de gout est un symptôme évocateur) et que les agents en contact étaient porteur du masque et respectaient la distanciation.
La cheffe du bureau des ressources humaines DPSP précise qu’elle a alerté le service de médecine préventive et qu’elle note qu’il n’y a pas de cas contact. Le week-end du 07 et 08 novembre 2020, alors que tous les agents en contact avec le collègue diagnostiqué positif sont de repos, ils ne seront jamais appelés par leur administration, ni par la médecine préventive.
Pire encore, ils prendront leur service (pour certains) normalement le lundi 09 Novembre 2020, date à laquelle le local social sera désinfecté, sans certitude que le kiosque de surveillance ou l’agent contaminé a effectué le plus longtemps son travail, soit également pris en charge !
Notre organisation syndicale à plusieurs fois sollicités la direction DPSP, afin que soit recensé le cas COVID-19 de la brigade 16 Nord, dans les statistiques qu’effectue périodiquement la cheffe du service des ressources humaines DPSP, qui finalement, a été contrainte d’admettre qu’il y avait eu une omission involontaire de leur part, prétextant la surcharge de travail.
Nous avons alerté Nicolas Nordman sur ce sujet le 11 Novembre 2020, qui nous a précisé que la directrice de son cabinet devait faire le point avec la DPSP et revenir vers nous … Malheureusement nous n’avons pas eu de réponse de sa part.
Lors d’une réunion, le Vendredi 13 Novembre 2020, ou participait l’ensemble des membres du CHSCT, auprès de la direction et de la médecine préventive, cette anomalie a une nouvelle fois été pointée du doigt et la révélation d’une erreur manifeste est tombée :
Le personnel en relation avec l’agent positif sont des cas contacts identifiés et auraient
dû être placés en isolement !
Mais ce scandale ne s’arrête pas là … Le vendredi 13 Novembre 2020, un autre collègue décide de faire un test à la Mairie du 4 eme … Test sanguin qui se révèle positif … Il avertit la circonscription 16/17 à son retour au travail qui précise attendre les instructions du SMP.
Il décide de ne pas attendre et contact la médecine préventive qui lui demande de rentrer chez lui et de faire un test PCR dans les meilleurs délais) … Il est placé en ASA, si le test est négatif, il revient travailler, s’il est positif, il voit son médecin traitant pour un isolement de 7 jours. Le résultat PCR c’est révélé positif le 15 novembre 2020.
Consciencieux, cet agent avant de quitter son lieu de travail, transmettra un mail aux TTPS, avec les nom-prénom et numéros de portable de l’ensemble des agents ayant été en contact avec lui … Et vous savez quoi ?