En ce jour symbolique à 147 jours des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP), la CGT tient à souligner des aspects cruciaux liés à la préparation de cet événement mondial. Face aux lacunes d’informations de la direction, nous exigeons une prime exceptionnelle, conforme à l’engagement de l’ensemble des agents. Nous tenons à rappeler la circulaire émise de la Première Ministre du 22 novembre 2023, qui précise l’importance de notre employeur à soutenir ces agents.
La flexibilité des congés est impérative. Par conséquent, nous demandons instamment à la direction d’abaisser le seuil de présence minimale actuellement fixé à 50%, et de le réévaluer à 35% pour le reste de l’année jusqu’au 30 avril 2025.
Nous exprimons des inquiétudes sur les UGD et CAL, appelant à des mesures pour maintenir un niveau optimal de fonctionnement, si ces structures souffrent, les agents en pâtissent également. Des mesures concrètes doivent être prises pour retenir les agents et maintenir un niveau optimal de fonctionnement.
L’équité dans les opportunités de promotion. Il est impératif que tous les agents bénéficient de chances égales de progression professionnelle, en fonction de leurs compétences et de leur mérite, notamment pour les cadres A.
Concernant les refus de détachement des policiers municipaux, il est impératif d’identifier et d’adresser les causes des refus, d’évaluer le nombre de demandes en attente, ainsi que de comprendre les raisons des départs massifs, à savoir que ce sont des points cruciaux nécessitant une attention immédiate.
La CGT soutient le mouvement de grève national de la police municipale le 5 mars 2024, exprimant la colère face aux avancées insuffisantes du volet social.
Le point 4 sur la réorganisation de l’équipe Parisienne de médiation met en lumière plusieurs problèmes qui sont à considérer.
Le point 5 relatif au séminaire AAS soulève des préoccupations quant à l’approche de la direction PMP. Le fait que des décisions aient été prises ou des initiatives lancées avant même la mise en place des groupes de travail avec les agents est interprétée comme un manque de transparence et de respect. Cette approche risque de donner aux agents le sentiment que leurs opinions ne sont pas prises en compte, et qu’au contraire, les décisions sont prises de manière unilatérale, ce qui pourrait engendrer un climat de méfiance et de frustration.
L’introduction d’une « équipe parisienne d’accueil et de surveillance » suscite des inquiétudes parmi certains agents, qui craignent que cette nouvelle équipe ne conduise à une redistribution des ressources pouvant affecter leur propre situation de travail.
La CGT exprime son opposition à l’inclusion de la verbalisation dans le protocole, arguant que cette mesure risquerait de figer les missions des agents.
De même, la CGT suggère de renommer la prime de suggestion proposé par la DPMP en « sujétion accueil et surveillance », afin de préserver la flexibilité des missions, à l’image du protocole des AAS dans les cimetières Parisiens. Il est souligné que cette appellation serait plus adaptée, car le corps AAS n’est pas considéré comme un renfort des Policiers Municipaux.
De plus, la CGT est contre l’imposition du nom de cette prime, craignant que cela puisse laisser supposer qu’elle soit versée en échange de missions de tranquillité et de sécurité publique liées à des missions de verbalisation