La Mairie de Paris communique largement sur la lutte contre les discriminations.
Mais, dans un même temps, certains de ses cadres pratiquent de manière répétée la discrimination la plus élémentaire, accompagnée de manœuvres proches du harcèlement ?
Un exemple : Un agent entre à la Ville de Paris par concours externe, en Avril 2003. Pour raisons de santé, quelques années plus tard, la médecine préventive aménage son horaire de travail. La hiérarchie ne l’accepte pas. Depuis, vexations et brimades s’amplifient.
Combatif et courageux, cet agent prépare des concours internes. En 2010, il réussit brillamment le concours d’Agent d’Accueil et de Surveillance Principal : il est reçu … Premier au classement de toute la Ville de Paris.
Mais la hiérarchie est formelle : un horaire aménagé est incompatible avec les fonctions d’encadrement. Après cinq ans d’enfer, il retourne sur le terrain. Cette rétrogradation lui permet de récupérer son « aménagement horaire ».
Enfin la tranquillité ? Pas du tout ! Depuis le début de l’année, le harcèlement a repris ? Convocations répétées à la médecine statutaire et préventive qui reçoivent sans cesse de nouvelles demandes de la hiérarchie. Cette fois, c’est même le travail de terrain qui serait incompatible avec l’aménagement !
Cet agent fournit pourtant un travail considérable dans la lutte contre les incivilités, parcourant chaque mois des centaines de kilomètres et relevant des milliers d’infractions. Ses collègues et son chef direct sont impressionnés par l’importance et la qualité de son travail.
Cependant, depuis son entrée à la Ville de Paris il y a 17 ans, et malgré la réussite de deux concours, jamais aucune promotion, ni avancement n’ont été accordés à ce collègue.
