La démolition de la bourse du travail finement commencée en 2016, s’accélère aujourd’hui ?
Une réforme des personnels AAS travaillant à la bourse du travail est-elle dans les tuyaux de la direction DAE ?
En effet, elle se manifeste entre autres, par la disparition du pôle technique, par le manque d’effectifs chronique ou il n’est plus rare de constater la présence d’un seul agent dans les annexes, alors qu’auparavant ces derniers travaillaient minimum en binôme. Le non recrutement des agents par la direction, alors qu’il est évident que les besoins se font ressentir pour le bon fonctionnement du service, ce qui inquiète d’avantage les collègues.
Les conditions sanitaires ne sont plus adaptées à la centrale et dans les annexes, alors qu’une demande a été formulée depuis 3 ans … Un manquement majeur de l’administration sur son implication à résoudre les problèmes liés à l’hygiène, engage sa responsabilité en cas de maladie. Le manque criant d’agents d’entretiens liés au non renouvellement des postes ses dernières années, ne permettent plus un entretien des locaux tels que les normes en matière de salubrité l’exige. Par exemple, les douches de l’annexe Varlin et de la centrale, ou encore les toilettes de l’annexe Turbigo …
Le matériel opérationnel est inadapté et défectueux, ce qui génère des dysfonctionnements parfois majeurs au sein du service. Par exemple, les émetteurs qui sont défectueux à l’annexe Turbigo obligeant les agents à se déplacer dans les étages pour communiquer visuellement, le manque d’imprimantes dans les annexes, obligeant les agents à se déplacer à la centrale pour éditer les documents. Ou encore le tableau des clés inadapté à la centrale, ainsi que le manque de luminosité dans la loge d’accueil. L’un des deux ordinateurs de l’annexe Turbigo est hors service depuis 3 mois, le panneau d’affichage de l’annexe Varlin servant à notifier les salles de réunion n’existe plus depuis la mise en place des travaux, pas de machine à laver à la centrale.
Depuis 2016, ce climat délétère a une conséquence sur le taux de présence du personnel, soit 10 % d’absence avant l’arrivée des nouveaux encadrants et aujourd’hui le taux explose parfois à plus de 70 % … Des dégradations qui affectent les personnels, à tel point que l’on peut citer une hospitalisation, des dépressions multiples, des arrêts de travail conséquents, pouvant faire état d’un mal être au travail !!!
Preuve supplémentaire du manque de reconnaissance, la non valorisation de leur SSIAP … En effet, les agents qui ont effectué la formation, n’ont aucune prise en compte pécuniaire.