Mesdames, messieurs,
Je voulais, avant ces vacances qui s’ouvrent, vous souhaiter de joyeuses fêtes auprès de vos proches. (Certains collègues nous ont quittés brutalement, mais je n’en parle pas)
Je souhaite également par ce message revenir sur cette année 2021, qui aura été particulièrement marquante pour notre direction, avec d’importantes nouveautés et avancées (et des reculs mais je n’en parle pas)
Nous gardons tous bien sûr en mémoire la superbe cérémonie d’installation de la première promotion d’agents de police municipaux, le 18 octobre dernier, (des difficultés avec les photographies de la carte de service, pas d’assermentation mais je n’en parle pas) qui a concrétisé la mise en place de la Police municipale à Paris et dont je sais qu’elle a très positivement impressionné à la fois la Maire de Paris et les autorités présentes de la Préfecture, du Parquet et du tribunal, mais aussi les familles des agents, la direction et vous-mêmes.
Il s’agit vraiment là du point de départ de cette aventure tant attendue (je ne sais pas pour tout le monde mais je n’en parle pas) et qui donne maintenant un élan pour la suite. Nous avons désormais une police municipale sur Paris (pas tout à fait, toujours pas de carte de service mais je n’en parle pas) et celle-ci va s’agrandir dans les années qui viennent. Outre les 400 policiers municipaux que nous recrutons (et les policiers municipaux, policiers nationaux, militaires, pompiers qui d’ores et déjà veulent nous rejoindre), la promotion « La Reynie » se termine avec 206 lauréats (182 de catégorie C et 24 de catégorie B) ; je tiens à les féliciter. La sortie de promotion aura lieu début mars avec les familles, tandis qu’une autre est en cours depuis le début novembre pour 6 mois avec des stagiaires externes, et qu’une nouvelle, la promotion « Antoine Sartine » débutera le 10 janvier prochain. L’année 2022 marquera donc la poursuite d’une montée en charge ambitieuse des effectifs de police municipale sur le territoire parisien. (Pas tant de personnes souhaitent venir à Paris mais je n’en parle pas … Je ne parle pas également des nombreux départs et demandes de départs des agents de la session Cîteaux)
2022 marquera également une étape très importante, puisque nous nous inscrivons pleinement dans l’objectif de territorialisation de l’action municipale, dans un objectif de proximité renforcée de notre action dans les arrondissements. Dès le 1er janvier, un grand nombre d’entre vous exerceront leurs missions au sein des 17 nouvelles divisions territoriales de police municipale (alors là, j’oublie volontairement de vous parler des énormes difficultés que nous avons eu à caser des agents dans des arrondissements ou des cycles qu’ils ne souhaitaient pas) et de prévention dirigée par les nouveaux Chefs de division et leurs adjoints (Félicitations à eux).
Le 1er janvier 2022 verra également la mise en place des nouveaux cycles de travail, imposés par la Loi, au sein de notre direction. (J’aurais pu proposer l’augmentation des sujétions sur la pénibilité, des compensations financières mais je ne le fais pas) Ces nouveaux cycles ont été préparés tout au long de l’année 2021, et ont notamment donné lieu à des discussions approfondies avec vos représentants syndicaux. (Pour finalement, travailler plus, avoir moins de pauses et être payé à l’identique, mais je n’en parle pas … Je ne parle pas non plus des heures à écouter sans apporter de solutions, des nombreux boycottes dans les instances, des préavis de grèves …)
La mise en place de ces nouveaux cycles, qui répond à l’objectif d’assurer notre présence renforcée (quoi qu’il en coute aux agents, mais je n’en parle pas) en proximité des Parisiennes et des Parisiens, a donné lieu à de nombreuses avancées pour vous :
- Passage à la sujétion de niveau 5 pour les agents exerçant de nuit,
- Pause méridienne intégrée au temps de travail pour les AAS médiateurs,
- Prise en compte de la formation et des autorisations d’absence au temps prévu, quelle que soit l’amplitude,
- Versement de primes de cycles (sauf pour les AAS mais je n’en parle pas)
- Rémunération des dimanches et des jours fériés à hauteur des services effectués (sauf pour les AAS bâtiments centraux « jour » mais je n’en parle pas)
- Mensualisation du versement de la rémunération des dimanches et des jours fériés, qui seront versés en paye régulièrement à mesure qu’ils seront effectués, (sauf pour les AAS bâtiments centraux « jour » mais je n’en parle pas)
- NBI de 10 points pour tous les chefs de brigade et adjoints aux chefs de brigade (mais je ne parle pas de la discrimination que subissent ces encadrants qui ne sont toujours pas en catégorie B, comme dans d’autres directions … Sans compter des chefs de brigades et adjoints aux chefs de brigades qui ne seront pas reconduit dans leur fonction d’encadrement pours divers raisons au sein des nouvelles affectations appelés divisions, je ne parle pas non plus de la CGT qui dénonce depuis des années la discrimination au sujet des 10 points NBI d’encadrement à la DPMP)
- Possibilité de déplacer les jours de récupération hebdomadaire et JRTT intégrés dans les deux semaines calendaires,
- Fixation d’un taux de 50 % de présence minimale des effectifs.
Ce ne sont que des exemples, car je suis conscient que parallèlement, comme je m’y étais engagé, j’ai dû faire face à des situations individuelles difficiles (problèmes de transports ou d’ordre familiaux) qui m’ont amené avec mes équipes à revoir les affectations et les cycles, pour y répondre. Le mois de janvier permettra de faire des ajustements, en douceur. (Même si je vous sais en stress sur ce sujet mais je ne le dis pas)
Nous continuerons donc, à adapter notre dispositif avec le cap qu’il faut tenir : être une police municipale disponible, de proximité et exemplaire (telles sont nos trois valeurs), (J’oublie de dire que je demande d’accentuer la verbalisation, et pour cela mettre la pression sur les agents même en période de fêtes) au service des parisiens, à des horaires utiles, sur la voie publique.
J’ajoute que nous voulons une police municipale professionnelle dans ses interventions ; (je dis ça mais en même temps je sais que la formation en interne ne vaut pas le CNFPT et que les formateurs que j’emploi à partir d’un certain nombre d’heures ne sont plus rémunéré) nous travaillons de plus en plus avec la Police nationale (une moyenne de 30 opérations hebdomadaires), et je tiens à ce que l’entrainement physique professionnel puisse non seulement retrouver sa place, mais être étendu à tous les ASP selon les mêmes modalités que pour les ISVP, en y ajoutant les catégories B. (par contre beaucoup moins pour les ISVP mais ça, je n’en parle pas) Nous finaliserons début 2022 l’organisation de cet entraînement physique professionnel. J’aurais l’occasion de revenir vers vous pour préciser le volume horaire d’EPP, qui s’appliquera à terme, et dès que la situation sanitaire le permettra.
Vous le voyez, le défi est en passe d’être réalisé et maintenant les choses vont se stabiliser. (Enfin pour finir, je ne parle pas des oubliés de la DPMP, les agents administratifs, les UGD et les agents CAL)
