Le mardi 04 octobre 2022, notre organisation syndicale accompagne un collègue travaillant à l’unité d’appui (caserne napoléon) à un entretien disciplinaire. Le sous-directeur adjoint de l’unité d’appui, malgré des arguments solides de la part de notre organisation syndicale, c’est buté à notifier la demande de sanction d’un blâme, pour négligence lors de la conduite d’un véhicule. Pire encore, ce dernier c’est permis, malgré sa fonction de cadre A, de provoquer l’un de nos délégués de manière très cavalière, à la limite de l’incorrection.
Le même jour, nous sommes venus à la rencontre du directeur DPMP Monsieur Michel FELKAY, au sein de son bureau, afin de lui faire part de notre mécontentement sur cette demande de sanction, que nous jugeons arbitraire, et la manière dont a été brutalisé l’un de nos camarades. Nous avons précisé que cet agent avait un parcours exemplaire et plusieurs lettres de félicitations à son actif, signé de sa main … Nous lui avons expliqué que cet agent avait le droit à l’erreur … Nous lui avons expliqué qu’il n’existe aucune obligation de conduire les véhicules et qu’il fallait se montrer tolérant pour cet agent … En vain !
Michel FELKAY a juste balbutié 6 mots « Il faut bien serrer la vis » … Tout en faisant semblant de s’intéresser au problème, il a sorti son calepin, a demandé dans quelle unité travaillait cet agent … De là, il a commencé à nous parler de cérémonie, des difficultés qu’il rencontrait pour obtenir des dotations vestimentaires, jusqu’à demander l’appui de la CGT en CHSCT Central … Bref un directeur qui est juste dans l’apparence … Les vrais problèmes que rencontrent les agents de terrain ne semblent pas faire son affaire.
Bref, nous avons ressenti un profond détachement … A la limite de l’insolence ?
Le collègue, écœuré de cette Police Municipale Parisienne et du traitement inqualifiable, d’un directeur qui inflige sans ménagement, une sanction pour la forme, pour l’exemplarité, va demander son détachement !
